Les dernières infos parlent de 2015 !
Les dernières infos parlent de 2015 !
Compte-tenu de l'actualité,
un MEETING
réunira les forces progressistes,
place Abbé Grégoire à Fort de France, vendredi 10 février à 18 heures.
Soyons nombreux.
(Photo Gilles Ticaze CAZENAVE)
La réunion prévue au Gros-Morne est annulée.
(Photo Serge THALY)
Les membres du gouvernement ont quitté mardi la séance des questions au gouvernement après qu'e notre président député Serge LETCHIMY ait évoqué «camps de concentrations» et «régime nazi» au sujet des déclarations de Claude Guéant sur «les civilisations».
Le président du PPM a provoqué aussi le départ en masse des députés UMP et la levée de la séance en déclarant : «Mais vous, M. Guéant, vous privilégiez l'ombre, vous nous ramenez jour après jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration» avant de se référer au «régime nazi».
Le président de l'Assemblée UMP, Bernard Accoyer, a demandé au ministre des Relations au Parlement, Patrick Ollier, resté seul au banc du gouvernement, «si cette intervention appelait une réponse du gouvernement». En l'absence de réponse et alors que l'effervesence ne diminuait pas dans l'hémicycle, Accoyer a levé la séance.
Le député UMP, Christian Jacob, a réclamé des «excuses» après ces «propos prémédités» de Sergio !
La réponse n'a pas tardé ! Le député martiniquais a expliqué qu'il ne ferait «aucune excuse publique» et que c'était au ministre de l'Intérieur de «s'excuser» pour ses propos.
«Un processus est engagé depuis un moment, avec le discours de Dakar, pour dire qu'il y a des civilisations supérieures et inférieures», a ajouté M. Letchimy. «Vous imaginez le recul ? c'est un recul de l'esprit, un recul de l'éthique. C'est impossible pour moi, Martiniquais, fils d'esclave, fidèle d'Aimé Césaire, d'accepter ce genre de propos.».
Serge LETCHIMY sera au CADA du Gros-Morne vendredi 10 février à 18 heures !
Vendredi 10 février à 18heures, l'ex CADA du Gros-Morne sera le lieu de la rencontre entre Serge LETCHIMY, le président de Région et les citoyens gros-mornais.
Le leader progressiste revient sur ses terres, pour faire un bilan depuis la victoire de 2010. Il explicitera les décisions prises, et parlera avenir, avec les actions entamées et celles à venir !
L'accueil à Serge LETCHIMY, l'enfant de la commune, est toujours un moment particulier pour notre balisier.
Venez nombreux !
Notre balisier a accueilli une quarantaine d'invités, venus du Gros-Morne, mais aussi de Fort de France et de Trinité, pour participer à notre 1er TI KOZE . La qualité de l'intervenant , Raphaël VAUGIRARD, docteur en économie, tout autant que le sujet, "l'économie endogène", expliquent certainement cette bonne participation.
Que faut-il faire pour aller de l'avant , compte-tenu que la Martinique est en panne ?
Sans la prétention de donner des solutions, le conférencier a analysé le lourd héritage d'un territoire, essentiellement territoire de PRODUCTION. "La demande extérieure est le déterminant immuable du système."
Dès la prise de possession de l'île par les français, un seul mot d'ordre, exporter, toujours exporter, avec tous les éléments négatifs induits : dépendance de l'extérieur, absence d'industrialisation, absence de circuit économique interne, appauvrissement écologique.
L'auditoire a pu mettre, et pas seulement à titre anecdotique, en opposition les 450 kilomètres de voies ferrées en 1900 affectées à la canne (marchandise), et l'impossibilité de nos deux collectivités à s'accorder sur 10 km de transport de passagers !
Pourtant, l'économiste gros-mornais trouve des points positifs d'une telle situation : la saisonnalité de l'activité, principalement agricole, la notion d'activité par rapport à l'emploi industriel, la pluri-activité, l'importante capacité de substitution en période de difficultés.
Lors de la discussion avec la salle, certains ont reconnu la nécessité d'être dans la difficulté pour "faire sortir" le "génie martiniquais, la solidarité, la pluri-activité" (période de l'Amiral Robert, février mars 2009...)..
Mais de territoire de production, la Martinique devient à la fin des années 70 , une terre de CONSOMMATION souvent compulsive.
Raphaël VAUGIRARD n'a pas donné de solutions miracles, mais a insisté sur l'absolue nécessité d'un retour aux valeurs positives et sur l'urgence à créer une banque de terres agricoles, une véritable banque de développement, et des coopératives pour lutter contre le gaspillage. A titre d'info, 80 % des fruits à pain de ce pays sont des fruits à pain ....doux (non consommés) !!
Il faut donc changer de modèle économique mais aussi de mode de penser.
Le débat, très animé, a montré l'absence de projet de développement. De jeunes agriculteurs présents, Alain DELIVRY - Hubert HILLION, ont souligné les difficultés auxquelles ils sont confrontés et la dérive de l'agriculture, plus encline aux subventions qu'à la production, moins tournée vers une forme d'auto-suffisance alimentaire que dans le souci d'avoir son 4X4 ou son quad !
Bien évidemment, cette rencontre n'a pas permis de régler tous ces problèmes, mais chacun a parfaitement compris la nécessité de voir les choses changer.
Quand on sait que les actifs circulant s'élèvent à quelques 6 milliards d'euros en Martinique, ce n'est pas l'argent qui manquerait mais incontestablement le projet, la politique.
Mais, comme a souligné un intervenant : "Pouvons nous modifier le cours des choses dans un système capitaliste sauvage, où l'argent sert à acheter de l'argent, à spéculer, et où nous sommes dépendants des financiers américains, lettons ou chinois, compte-tenu de la circulation des capitaux ?"
Ce 1er TI KOZE du balisier Aristide MAUGEE aura eu le mérite de mettre en marche un cycle de réflexion. Tout n'a pas été dit sur ce développement endogène (loin de là !) et comme le soulignait le président Serge THALY, il est quand même singulier que le gouvernement ait pu nommer un commissaire exogène au développement endogène
Rendez-vous a été pris pour d'autres TI KOZE dans les semaines à venir.
"Nous avons l'obligation de sortir de cette forme d'internement intellectuel et moral dans laquel nous nous sommes déroutés, pour rendre possibles, dans la dignité, l'organisation et l'institution sur place d'une société autonome, solidaire et respectueuse des identités." Serge LETCHIMY - Discours sur l'Autonomie
Le balisier Aristide MAUGEE du Gros-Morne vous invite à
"AN TI KOZE AN LE LEKONOMI PEYIA"
( Développement endogène - économie de proximité - place du Gros-Morne dans le développement durable - ...)
E Causerie-débat animée par
Raphaël VAUGIRARD
(Docteur en économie)
Jeudi 10 novembre 2011 à 19 heures
au local de l'ex-CADA au Gros-Morne
Venez nombreux
Entre 2008 et 2010, l’administration régionale, par manque d’espaces de travail, fait face à des problèmes de promiscuité rendant difficiles les conditions de travail.
Certains collaborateurs régionaux ont été installés depuis bientôt cinq ans, dans des mezzanines ouvertes au-dessus du hall d’accueil dans des conditions insoutenables en terme d’acoustique et de bruit.
En 2008, si un projet de construction complémentaire sur le site de l’hôtel de région avait été envisagé pour un coût de 7 millions d’euros, son terme de disponibilité restait incompatible avec l’urgence de la situation (lancement de la consultation fin 2009, livraison du bâti pas avant Octobre 2014).
Dès sa prise de fonctions, la nouvelle mandature a fait le choix de passer à l’action en recherchant des solutions immédiates. Ainsi, en juillet 2011, 27 collaborateurs de la collectivité ont emménagés dans des locaux sis à Didier Plazza, leur fournissant une qualité de travail exemplaire. Toujours dans un objectif d’amélioration des conditions de travail, des recherches complémentaires immédiates ont été lancées pour accueillir les collaborateurs.
Dans le cadre du projet de construction de tour de la Pointe Simon, la collectivité régionale a sollicité la possibilité de bénéficier de deux plateaux de 900 m2 chacun : • Un réservé à la direction adjointe en charge de la compétitivité, de l’emploi et de l’innovation en charge du secteur économique et à la maison de l’entreprise •
Un réservé à la création d’une pépinière d’entreprises dédié aux starts- up et jeunes créateurs pour un accès à bas prix à l’immobilier d’entreprise comme l’exemple précédent de Chrysalia.
Ce projet sera cofinancé par les fonds européens.
Outre ces deux plateaux, le Comité Martiniquais du Tourisme envisage de s’installer dans cette même tour. Trois scénarios soumis à l’évaluation des domaines sont envisagés :
• Un scénario de location
• Un scénario de location-vente
• Un scénario d’acquisition immédiate.
Lors de la commission permanente du 13 septembre 2011, ce dossier initialement programmé à l’ordre du jour a été retiré par le Président du Conseil Régional avec l’accord de tous les élus dans la mesure où l’évaluation des domaines n’avait pas encore été effectuée et que l’analyse en vue de retenir la solution la plus opportune n’est pas finalisée.
Aucune décision n’a donc été prise par la commission permanente.
Parler d’une solution retenue de location est donc une manœuvre méprisante tant sur le plan politique que sur le plan humain compte tenu du vécu de l’administration depuis bientôt cinq ans, alors même que ce dossier a été retiré de l’ordre du jour.
« Je rappelle par ailleurs, alors même que le secteur du tourisme est défini comme prioritaire, le Comité Martiniquais du Tourisme (CMT) depuis sa création soit en 2003, est enterré dans des sous-sols d’un immeuble à des coûts prohibitifs en terme de location. Se pose la question de l’image que l’on souhaite donner à notre tourisme.
Le CMT envisage, pour répondre à ses objectifs de développement d’acquérir un plateau de la tour, toujours dans une stratégie de suppression de coûts de location, et je ne peux que les soutenir. Il est toutefois à déplorer que Martinique Première, en l’absence de données fiables et officielles ait cautionné et alimenté un débat polémique sans fondement. La prise en considération des femmes et des hommes de notre collectivité, de notre territoire reste ma priorité. »
S.Letchimy, Président de la Région Martinique.
A la fin des années cinquante, le Gros-Morne demeure la seule commune rurale dirigée par une municipalité PPM (Parti Progressiste Martiniquais).
Le maire est, en effet, Aristide MAUGEE, anticolonialiste convaincu, militant de la première heure et père fondateur avec Aimé Césaire du parti PPM ; il est membre avec Pierre ALIKER, du comité Aimé Césaire mis en place après la démission d’Aimé Césaire du Parti Communiste.
Aristide MAUGEE dispose d’une large audience dans l’ensemble de la région. Il demeure à la tête de la municipalité du Gros-Morne jusqu’en 1967, date de son décès.